Un terrain d’entente
Nos créations font partie des espaces qui les accueillent ; ce sont les terrains d’entente sur lesquels nous collaborons avec nos clients. Le processus de création est un aller-retour entre l’ombre et la lumière, le chaud et le froid, le beau et le pratique, l’actuel et le durable.
Les virtuoses possèdent des compétences qui impressionnent les autres, et les artistes utilisent leur virtuosité par petites touches, avec économie. En soi, une création peut exiger beaucoup de temps, d’effort, ou de coûts techniques, mais la composition n’est réussie que si elle offre un soupçon de magie à l’espace qui l’accueille. Pour s’intégrer parfaitement à leurs écrins, tour à tour nos œuvres s’étendent, puis elles se rétractent ; elles attirent le regard avant de le détourner ailleurs. Enfin, le résultat final déverse une lumière envoûtante sur notre terrain d’entente.
Les fondements de notre métier
Ce que nous créons est fragile et imprévisible, et exige un doigté qu’aucun manuel ne peut décrire. Aucune feuille de route détaillée ne peut nous guider, pas plus qu’un calendrier précis qui jalonnerait notre processus de création. Parfois, les mains créent ce que l’esprit n’appréhende qu’après un certain temps. Parfois, il faut laisser à un savoir-faire le temps de mûrir, afin que les mains puissent façonner ce que le cerveau a imaginé, ou ce que le corps a ressenti.
Tout comme l’électricité, qui naît d’une charge positive et une charge négative, notre savoir-faire se nourrit de la tension entre incertitude et mystère. La beauté, la vérité et l’amour sont les points d’interrogation qui ponctuent nos vies à tous. La chance se trouve à la frontière du mystère, où les réponses à ces questions se tapissent sous un voile d’incertitude. La magie d’une beauté dévoilée à l’improviste devient source de lumière ; un sentiment d’avoir triomphé des angoisses, d’en être délivré. La fierté de voir une création porter notre signature. L’émotion de savoir que notre œuvre véhicule la lumière et la chaleur, avec lesquelles nous pouvons toucher les autres.
Incertitude. Mystère. Magie. Voilà les fondements de notre métier.
Notre plus grand objet lumineux jamais créé. Le travail d’équipe est à l’origine d’un travail de rêves.
La matière première de nos créations
La porcelaine a l’esprit de contradiction. Elle est singulièrement sensible aux facteurs externes, mais le cœur de cette matière dissimule un tempérament opiniâtre. Elle est si dure qu’elle est difficile à percer, tout en étant extrêmement fragile. Elle est impénétrable, mais aussi cassante. Elle bloque parfaitement le passage de l’électricité, mais laisse généreusement filtrer la lumière. Elle associe élégance et sophistication, modestie et frivolité.
La porcelaine est imprévisible. Un scientifique peut prédire la forme chimique que prendra une porcelaine dans le four, grâce à des formules et des équations, mais aucune science ne peut décrire l’alchimie entre les mains de l’artisan, ses idées et les hautes températures.
La porcelaine a une mémoire qui ne pardonne pas. Il est possible d’effacer une imperfection lors du séchage, jusqu’à ce que toute trace d’erreur ait disparu. Mais tous vos espoirs s’effondreront lorsque, plus tard, le défaut remonte à la surface.
C’est parce qu’elle est aussi contradictoire, imprévisible et impitoyable que nous n’envisageons pas d’autre matière que la porcelaine pour notre travail.
Un terrain d’entente
Nos créations font partie des espaces qui les accueillent ; ce sont les terrains d’entente sur lesquels nous collaborons avec nos clients. Le processus de création est un aller-retour entre l’ombre et la lumière, le chaud et le froid, le beau et le pratique, l’actuel et le durable.
Les virtuoses possèdent des compétences qui impressionnent les autres, et les artistes utilisent leur virtuosité par petites touches, avec économie. En soi, une création peut exiger beaucoup de temps, d’effort, ou de coûts techniques, mais la composition n’est réussie que si elle offre un soupçon de magie à l’espace qui l’accueille. Pour s’intégrer parfaitement à leurs écrins, tour à tour nos œuvres s’étendent, puis elles se rétractent ; elles attirent le regard avant de le détourner ailleurs. Enfin, le résultat final déverse une lumière envoûtante sur notre terrain d’entente.